16 décembre 2016 (0180)
Confraternité d'Économies (première esquisse)
Lien du blog sur lequel ce texte a été recueilli:
https://michelpotayblog.net/180.html/180confraternitedeconomies-comments-french.html
On croit inattingibles le bonheur comme le soleil.
Inattingible le soleil parce que tout brûlerait à son approche.
Tout mais pas le Bien, qui n'est pas matière mais qualité.
Le Bien ne brûle pas.
Par le Bien l'homme peut refaire le monde
en petites unités confraternelles et par là atteindre au bonheur.
Mon papier usé, Son Ciel,
Réceptacle d'élévations belles,
De Sa Plume un torrent jaillit,
M'inonde de Vie
("Les Poésies Célestes" Encre et Or, Roger Hemani-Cozette)
Que veut dire économie dans Confraternité d'Économies ? Ni l'économie des économistes, ni celle des épargnants, ni la science des ressources matérielles, de leurs valeurs marchandes et de leur commerce. C'est l'économie au sens primordial, l'art de bien gérer, d'administrer une société.
Et qu'entendre par Confraternité ? La confédération fraternelle d'un nombre indéfini de petites économies associées, dont chacune conserve sa souveraineté totale, ses choix de vie collective, sa manière de se gérer.
La fragmentation des grandes masses nationales politisées en petites économies dépolitisées, simplement autogérées, n'aura pas lieu à court terme, mais le plus tôt sera le mieux, parce que les humains ne peuvent vivre fraternellement, s'aimer, se pardonner, être en paix, penser avec intelligence (Rév d'Arès 32/5), être *libres (10/10)*de tous préjugés, bref, être pénitents qu'en se connaissant vraiment bien, et donc en petits nombres.
Étant vieux, je mourrai avant de cesser d'élire un député que je ne connais pas et qui se fiche complètement de moi, mais je compte bien que mes descendants vivront autrement, citeront les politiciens comme les chefs de jadis, tout comme nous parlons des satrapes de jadis (Daniel 6/1, Rév d'Arès 22/8).
Préparons l'éclatement des grandes nations en petites unités ou économies vivant en confraternité(s). Souhaitable est un mouvement pour libérer l'homme de l'image déformante de la justice qu'est l'arbitraire des pouvoirs et des lois, qui manifestent la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) d'une partie de la société contre l'autre, mille et une sensations différentes du bonheur qui se contrarient, et tout ce qui empêche de même de résoudre les problèmes autrement plus profonds de la conscience par la justice de l'amour, notamment du pardon, de la paix, de la liberté, qu'inspire le Sermon sur la Montagne de Jésus de Nazareth, un prophète de spiritualité et d'humanisme, mais non de religion et de politique. L'homme étant Un (xxiv/1), mais dans une multitude de caractères, les inévitables variations de l'amour accomplidemandent la fragmentation des grandes masses en petits groupes autoadministrés et souverains. L'effort de rénover la liberté (10/10) et la dignité (xxxiv/13, 18/3, 28/15) de l'homme s'exercera en toute circonstance en opposant l'immense souplesse de l'amour au raide formalisme grandissant de la pensée unique prétendument démocratique, qui menace l'humanité de paralysie et d'esclavage. Il faut secouer le joug de la pensée unique, nouvelle religion, à laquelle nous devons opposer le goût de la recherche critique par l'amour, non par décret. Avec le temps nous élargirons un vaste effort de rénovation spirituelle.
Chaque économie aura avec les autres économies de sa confraternité quelques points communs comme :
la fraternité qui ne sera pas qu'un mot gravé dans le marbre, mais une réelle fraternité dans l'amour, le pardon, la paix,
l'absence de citoyenneté et la circulation libre entre économies,
l'absence de tout système politique et/ou religieux, de ses carrières et ambitions, remplacé par des gestionnaires ou des coordinateurs révocables si insatisfaisants,
les grands choix faits dans chaque économie par référendums ou votes,
l'union contre l'adversaire commun qu'est le Mal, notamment le mensonge, les préjugés, le manquement à l'amour du prochain, au pardon, à la paix, à la liberté.
Des prophètes d'intelligence réveillée (Rév d'Arès 32/5), hélas mal lus et mal compris, dont Jésus, ont clairement parlé du rapport qu'il faut entre vie collective et idéal partagé — le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) en est le plus beau Dessein (Rév d'Arès 28/7, 36/8) —. Tous les prophètes, de Noé à Muhammad (2/7-11), ont remis en question leurs propres sociétés, ont enchéri sur les notions bien structurées apparemment irréductibles, mises en conserves dans des lois et des dogmes par les confituriers politiques ou religieux et leurs "administrations à casquettes de plomb" (Rimbaud).
Jusqu'à nos jours, le gros problème de l'évolution, donc du Salut, est l'énorme écart de poids entre,
d'un côté, la masse humaine comme rendue malade de diabète et de saturnisme par la pensée unique toujours bien sucrée et plombée, la massive humanité myope même quand elle croit voir loin, et dont profitent pouvoirs et ambitieux,
et de l'autre côté peu de maigres réfléchis, de vrais aimants au regard perçant, qui puisent à toutes les ressources de l'intelligence réveillée, chevauchant les agiles poulains (10/10) de la liberté comme au 12ème siècle quelques cavaliers mongols totalement inattendus, risibles à cause de leur petit nombre, conquérant un monde cent-mille fois plus nombreux qu'eux. Mais cette fois la misérable troupe de prophètes que nous sommes fera l'infaisable : un monde d'âmes et d'amour.
Car voilà que survient du nouveau. C'est peut-être parce qu'Il le prévoyait que le Père donna La Révélation d'Arès. La religion depuis quelques temps et la politique depuis peu se dénudent et montrent leurs considérables faiblesses. Se retrancher derrière le connu ne leur servira plus à rien bientôt. Leurs administrés devront quitter ces systèmes mystago-politiques ou, mieux encore, en être les fossoyeurs, aller au-delà et ils doivent déjà penser cet au-delà, même s'il n'est pas près d'arriver.
La Révélation d'Arès dit que le Bien qui a disparu depuis des temps immémoriaux peut renaître. Le Bien n'est d'ailleurs pas qu'une solution heureuse ; c'est la seule solution et son moteur est la pénitence, autrement dit la pratique de *l'amour,*du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés, Les adeptes du connu, les encore innombrables partisans du système, vont rire ou s'indigner du pèlerin d'Arès (Rév d'Arès 12/9) qui, selon eux, poursuit une utopie, mais ils éprouveront de plus en plus de difficultés à défendre ce qui devient indéfendable.
En pensant à cette Confraternité d'Économies je déborde le cadre de ma mission prophétique, je ne pense qu'au fait humain à son plus haut et plus noble niveau, parce que même ceux qui ne croient pas en moi sont mes frères et je ne pense pas que je réussirai ma mission prophétique si je ne vise pas à sortir du Mal toute l'humanité. La religion et la politique ne pensent pas au fait humain, ils ne pensent qu'à une certaine humanité: leurs citoyens, leurs fidèles, etc.
Qu'importe que ce fait humain soit lié ou non à la religion (Rév d'Arès 28/12) ou au matérialisme. Les plus importantes constantes de l'homme ne sont pas celles qui se présentent sous les apparences riantes du bien-être matériel et/ou de la bigoterie charitable. Il faut "écouter la voix des sages en haillons" (Jean Servier), car eux seuls nous montrent un monde qui, pour être encore utopique, permettra à l'homme de survivre au péché des péchés (Rév d'Arès 32/8), qui le menace.