partie 1
Elément pour une société de petites unités confraternelles
thème abordé
subsidiarité du vouloir
contrat à pied d’égalité
gestion des commun
capabilité
référendum à niveau géographique differentiel
vote avec les pieds
notion de propriéte
l’héritage
+
synthése générale ( de chatgpt) vers une nouvelle société
Vous avez dit :
subsidiarité du vouloir que pourrais tu en dire
ChatGPT a dit :
ChatGPT
La notion de subsidiarité du vouloir peut être interprétée comme une extension philosophique ou éthique du principe de subsidiarité, appliquée non pas uniquement à la prise de décision politique ou organisationnelle, mais au désir, à la motivation ou à la volonté humaine. Voici quelques réflexions possibles :
1. Une autonomie dans la volonté individuelle
La subsidiarité du vouloir pourrait signifier que la volonté et les choix individuels doivent être exercés au niveau le plus proche de la personne concernée, sans intervention extérieure excessive, tant que cette volonté est légitime, éclairée et responsable.
- Exemple : Une personne décide elle-même de son parcours professionnel ou de ses projets de vie, tant qu’elle dispose des moyens et des connaissances nécessaires. Les institutions, les proches ou la société n’interviennent que pour soutenir ou accompagner, si cette volonté rencontre des obstacles insurmontables.
2. Équilibre entre liberté individuelle et soutien collectif
Dans ce cadre, la subsidiarité du vouloir incarne un équilibre :
L’individu a la priorité dans l’expression et l’exécution de sa volonté.
L’échelon supérieur (groupe, communauté, État) n’intervient que si cette volonté est menacée, impossible à réaliser seule, ou si elle risque de causer des torts à autrui.
Cela pourrait prévenir la surprotection paternaliste tout en assurant que personne ne soit laissé sans appui.
3. Volonté collective et subsidiarité
La subsidiarité du vouloir pourrait également s’appliquer aux groupes sociaux.
Les communautés locales ou les groupes spécifiques décident eux-mêmes des solutions adaptées à leurs aspirations et besoins.
Une autorité supérieure ou un acteur extérieur intervient uniquement pour faciliter, et non imposer des choix contraires à leur volonté.
Exemple : Dans un cadre démocratique, les citoyens d’une région déterminent leurs priorités locales (infrastructures, développement, etc.). L’État soutient ou valide ces projets sans les supplanter, à moins que des enjeux nationaux soient en jeu.
4. Implications philosophiques
La subsidiarité du vouloir peut être liée à :
La dignité humaine : Respecter la capacité des individus ou des communautés à exprimer et à poursuivre leur propre volonté est un fondement de leur dignité.
La liberté et la responsabilité : L’autonomie dans la volonté implique que chaque acteur (individu ou groupe) assume les conséquences de ses choix, avec un appui externe seulement en cas de nécessité.
Le pragmatisme humaniste : Ce principe reconnaît que les solutions optimales émergent souvent d’un respect mutuel entre la volonté locale et l’accompagnement central.
Application dans la société
La subsidiarité du vouloir pourrait avoir des implications dans plusieurs domaines :
Éducation : Encourager l’élève ou l’étudiant à exprimer ses choix éducatifs et ses passions, plutôt que d’imposer des parcours standardisés.
Entreprises : Dans une organisation, laisser les équipes ou individus exprimer leurs ambitions et prendre des initiatives, avec un soutien managérial lorsque nécessaire.
Politiques publiques : Permettre aux citoyens ou collectivités locales de formuler des aspirations concrètes pour leur territoire, sans être soumis à des contraintes centralisées disproportionnées.
En résumé :
La subsidiarité du vouloir valorise l’idée que la volonté humaine, qu’elle soit individuelle ou collective, doit être respectée et soutenue au plus près de son origine. Elle établit un cadre d’autonomie renforcée, où les soutiens extérieurs ne sont sollicités que pour accompagner ou suppléer une capacité insuffisante, sans jamais écraser l’expression légitime de cette volonté.
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1. La subsidiarité du vouloir dans une société : Un cadre pour l’autonomie
Au niveau sociétal, la subsidiarité du vouloir suppose que :
Les individus ou groupes directement concernés prennent leurs propres décisions, tant qu’ils disposent des ressources et compétences nécessaires.
Les niveaux supérieurs interviennent uniquement en cas de nécessité, pour apporter un soutien ou garantir l’équité, mais sans imposer des choix qui pourraient être faits à un niveau inférieur.
Cela implique de structurer la société autour de cercles de responsabilité progressifs : individus, communautés locales, régions, État, et institutions internationales.
Exemple :
Une municipalité délègue à un quartier la gestion d’espaces publics ou d’initiatives locales. L’État n’intervient que pour garantir que ces initiatives respectent les lois et droits fondamentaux.
2. Pédagogie sociale : Éduquer pour l’autonomie et la coopération
Transposer les principes pédagogiques au niveau sociétal implique d’adopter une "pédagogie sociale" qui soutient :
L’apprentissage collectif : Une société apprenante où chaque individu et chaque groupe peut développer ses compétences pour contribuer efficacement au bien commun.
L’autonomie citoyenne : Chaque individu est outillé pour comprendre les enjeux sociaux, exercer son jugement, et participer activement aux décisions.
La coopération : Encourager la responsabilité mutuelle, où les groupes s’organisent et coopèrent de manière horizontale pour résoudre leurs propres problèmes.
Exemple :
Une initiative citoyenne, comme un conseil de quartier, apprend à gérer un budget participatif, en discutant et priorisant les projets locaux avec l’aide de formations ou d’experts.
3. Contrat social renouvelé : Établir des relations à pied d’égalité
Au niveau sociétal, l’idée de contrat à pied d’égalité repose sur :
La reconnaissance mutuelle des droits et devoirs entre les individus et les institutions.
Un engagement volontaire et négocié dans les relations sociales, professionnelles ou politiques, sans rapport de domination.
Une responsabilité partagée pour garantir que chaque individu ou groupe conserve son autonomie et sa dignité dans ces relations.
Exemple :
Des coopératives économiques où les travailleurs et les gestionnaires prennent ensemble des décisions stratégiques, chacun ayant une voix égale dans les processus.
4. Applications pratiques au niveau sociétal
4.1. Organisation politique : La démocratie participative et délibérative
La subsidiarité du vouloir et le contrat à pied d’égalité soutiennent une vision participative de la gouvernance :
Les citoyens s’impliquent directement dans les décisions locales, par des assemblées populaires ou des référendums locaux.
Les institutions supérieures jouent un rôle d’appui (financement, coordination) mais ne supplantent pas les décisions locales, sauf en cas de besoin avéré.
La délibération collective garantit une prise de décision équitable, où chaque participant est sur un pied d’égalité.
Exemple :
En Suisse, de nombreuses décisions sont prises au niveau des cantons ou des communes par des référendums locaux, renforçant le lien entre les citoyens et les décisions politiques.
4.2. Organisation économique : Les modèles coopératifs et participatifs
La subsidiarité du vouloir encourage des modèles économiques où :
Les individus ou les groupes les plus proches de la production ou du service prennent les décisions.
Les relations contractuelles entre employeurs et employés se basent sur des principes d’équité, de transparence et de participation active.
Exemple :
Une entreprise fonctionnant selon un modèle d’autogestion (comme les SCOP), où les salariés participent aux décisions stratégiques et bénéficient équitablement des résultats.
4.3. Justice et médiation : Résolution des conflits au niveau local
La subsidiarité appliquée à la justice privilégie les solutions locales et participatives :
Les conflits sont résolus au plus proche des parties concernées par des médiations ou des cercles de parole.
L’État ou des institutions supérieures interviennent uniquement si ces mécanismes échouent ou si les parties ne parviennent pas à un accord équitable.
Exemple :
Les "cercles de justice réparatrice" dans certaines communautés autochtones du Canada permettent de résoudre les conflits en impliquant directement les parties concernées et leur environnement proche.
4.4. Éducation citoyenne : Former des individus autonomes et responsables
Au niveau sociétal, une "pédagogie sociale" soutient l’éducation à la citoyenneté :
Enseigner les principes de la subsidiarité, de la responsabilité individuelle et collective, et de la justice sociale.
Offrir des espaces où les citoyens peuvent expérimenter et apprendre à exercer leur volonté dans un cadre collectif (assemblées locales, simulations de gouvernance).
Exemple :
Un programme national de formation civique où les jeunes participent à des projets locaux pour comprendre les enjeux sociaux et développer leurs compétences de gouvernance.
5. Philosophie sous-jacente : Une société émancipée et équitable
Le croisement des trois concepts au niveau sociétal produit une vision où :
L’autonomie individuelle et collective est maximisée : Chaque personne ou communauté prend les décisions qui les concernent, dans la limite de leurs capacités.
Les relations sociales sont fondées sur le respect mutuel et l’équité : Les contrats sociaux ne sont pas imposés mais négociés à pied d’égalité.
La responsabilité est partagée : Les individus et les groupes sont soutenus pour assumer les conséquences de leurs choix, mais aussi pour contribuer au bien commun.
6. Synthèse et perspectives
Une société fondée sur la subsidiarité du vouloir, la pédagogie sociale et les relations contractuelles équitables se caractérise par :
Une décentralisation des décisions, favorisant l’autonomie locale et individuelle.
Une responsabilisation collective, où chacun participe activement à la construction du bien commun.
Des relations équitables et justes, qui respectent la dignité et la capacité d’action de chacun.
Ce modèle, à la fois humaniste et pragmatique, ouvre la voie à une société plus inclusive, plus coopérative et plus résiliente face aux défis contemporains.
Vous avez dit :
comment sera gérer les échanges économique à somme nul, se baser sur réflexion d'éléono ömstrom, dans de telles sociétés
ChatGPT a dit :
ChatGPT
Dans une société fondée sur la subsidiarité du vouloir, la pédagogie sociale, et des relations équitables, les échanges économiques à somme nulle — où aucune richesse supplémentaire n'est créée, mais où des ressources sont redistribuées équitablement — pourraient être gérés efficacement en s'inspirant des travaux d'Elinor Ostrom sur la gouvernance des biens communs. Ostrom a démontré que des communautés pouvaient gérer durablement et équitablement des ressources partagées sans recourir à des systèmes centralisés ou à une privatisation totale. Voici comment cela pourrait fonctionner dans un tel cadre sociétal :
1. Les principes de gouvernance des biens communs selon Ostrom
Elinor Ostrom a identifié plusieurs principes clés pour gérer des ressources partagées de manière efficace et équitable. Ces principes peuvent être adaptés à une société où :
Les échanges économiques sont structurés au plus près des besoins des acteurs concernés (subsidiarité).
Les relations sont régies par des contrats à pied d’égalité, garantissant justice et responsabilité.
Les principaux principes d’Ostrom incluent :
Définir clairement les limites : Les acteurs concernés et les ressources disponibles doivent être identifiés.
Adapter les règles au contexte local : Chaque communauté peut établir ses propres règles en fonction de ses besoins spécifiques.
Participation collective à la prise de décision : Ceux qui utilisent les ressources participent activement à l’élaboration des règles.
Supervision locale et redevabilité : Les mécanismes de contrôle sont gérés localement par les utilisateurs eux-mêmes.
Sanctions progressives et proportionnées : En cas d’abus, des sanctions sont appliquées de manière graduelle pour encourager la coopération.
Résolution rapide des conflits : Les différends sont réglés localement par des mécanismes adaptés.
Reconnaissance des droits des acteurs locaux : Les institutions supérieures respectent les décisions des communautés tant qu’elles restent dans le cadre légal.
2. Gestion des échanges à somme nulle dans une telle société
Les échanges à somme nulle concernent des situations où une ressource finie est redistribuée entre les acteurs sans création de richesse supplémentaire. Voici des approches adaptées à cette situation :
2.1. Approche communautaire : Les systèmes locaux d’échange et de redistribution
2.2. Gouvernance des ressources partagées : Les communs
Les communs désignent des ressources naturelles ou humaines partagées, comme l’eau, les terres, ou les connaissances. Ostrom a montré que leur gestion collective pouvait éviter à la fois la surexploitation (tragédie des communs) et la sous-utilisation (échec du marché).
- Exemple concret :
Une communauté gérant une ressource en eau :
- Les utilisateurs établissent ensemble des quotas et des priorités.
- Un comité local supervise l’utilisation et impose des ajustements si nécessaire (par exemple, réduire la consommation en période de sécheresse).
- Les surplus éventuels sont redistribués équitablement, ou échangés avec d’autres communautés.
2.3. Médiation intercommunautaire : Le rôle des contrats équitables
Lorsque les échanges dépassent les limites d’une communauté, des contrats à pied d’égalité régulent les interactions entre groupes ou régions.
3. Intégration de la subsidiarité et de la pédagogie
Pour que ce modèle fonctionne :
La subsidiarité garantit que chaque niveau (individuel, communautaire, régional) gère les échanges à son échelle, avec l’intervention de niveaux supérieurs uniquement pour résoudre des conflits complexes ou équilibrer les inégalités structurelles.
La pédagogie sociale joue un rôle clé pour :
Éduquer les individus sur les principes de gestion collective et les mécanismes économiques équitables.
Former des médiateurs capables de faciliter les négociations et d’éviter les conflits.
Développer une conscience écologique et sociale pour limiter les abus et les comportements non coopératifs.
4. Sanctions et mécanismes correctifs
Ostrom souligne l’importance des sanctions progressives pour dissuader les comportements opportunistes :
Les abus (surexploitation ou refus de coopération) sont d’abord corrigés par des sanctions légères (avertissements, compensations).
En cas de récidive, des mesures plus strictes sont appliquées, comme l’exclusion temporaire de certains avantages économiques.
Ces sanctions doivent être décidées collectivement et appliquées localement pour être perçues comme légitimes.
5. Cas pratiques : Modèle appliqué
5.1. Gestion alimentaire locale
Une communauté agricole gère un stock de nourriture collective.
Les membres définissent ensemble les besoins prioritaires (par exemple, les familles avec enfants ou les périodes de famine).
Les surplus sont échangés avec d’autres communautés en respectant les principes d’équité.
5.2. Énergie communautaire
Un village produit de l’énergie solaire excédentaire.
Les habitants décident collectivement de son utilisation (stockage, redistribution, échange).
Les surplus sont échangés avec des villages voisins pour obtenir des ressources manquantes.
6. Synthèse : Une économie de coopération et de confiance
La gestion des échanges économiques à somme nulle dans une telle société repose sur :
La subsidiarité : Chaque acteur ou communauté prend des décisions à son niveau, avec un soutien limité mais efficace des niveaux supérieurs.
Les principes des biens communs d’Ostrom : Participation collective, adaptation locale, supervision communautaire.
Des contrats équitables : Établir des accords justes entre communautés, basés sur la négociation et le respect mutuel.
Une pédagogie sociale : Former les citoyens à coopérer, gérer les ressources et résoudre les conflits.
Ce modèle favorise une économie régénérative et équitable, ancrée dans la responsabilité collective et la durabilité à long terme.
Vous avez dit :
un référendum sur les capabilité doit être orienter par les votants vers le niveau d'echelle où ceux là souhaite les voir appliquer, il est important de ne pas tout uniformiser, il est aussi important de valoriser le vote avec les pieds
3/3
ChatGPT a dit :
ChatGPT
Vous soulevez un point essentiel concernant l’échelle de mise en œuvre des capabilités dans un référendum. En effet, une telle consultation démocratique devrait non seulement permettre aux citoyens de définir les priorités en matière de capabilités, mais aussi de choisir le niveau d'échelle (local, régional, national, voire transnational) où ces priorités devraient être appliquées. Il s'agit de veiller à ce que les décisions prises ne soient pas uniformes, mais respectent la diversité des besoins et des contextes locaux, tout en valorisant le mouvement des citoyens selon leurs préférences (le vote avec les pieds). Voici quelques éléments clés pour mettre en œuvre cette idée :
1. L'importance de l'échelle contextuelle des capabilités :
Dans un référendum sur les capabilités, il est crucial que les votants puissent spécifier à quel niveau de gouvernance ou de société ils estiment que certaines capabilités devraient être appliquées. Plutôt que de proposer des solutions uniformes ou centralisées, l’objectif serait de permettre aux citoyens de choisir :
Le niveau local (communal ou régional) : Dans certaines situations, des capabilités spécifiques peuvent être plus pertinentes et mieux adaptées à un contexte local. Par exemple, des questions de développement communautaire, de protection de l'environnement local, ou de justice sociale peuvent être plus efficaces au niveau local où les dynamiques sociales et culturelles sont mieux comprises.
Le niveau national : D’autres capabilités, comme l'accès à l'éducation universelle ou à une santé publique équitable, peuvent nécessiter une approche centrale, à un niveau national, pour garantir l’égalité des chances et des droits fondamentaux à l’échelle de toute la population.
Le niveau transnational : Certains défis mondiaux, comme l’environnement global ou les droits humains, exigent des approches qui transcendent les frontières nationales et doivent être gérés à un niveau supranational (par exemple, au sein de l’UE ou de l’ONU).
Le référendum sur les capabilités pourrait donc permettre aux citoyens de se prononcer sur l’échelle appropriée pour chaque domaine (éducation, santé, emploi, environnement, etc.). Cela favoriserait un système plus flexible et adapté aux réalités locales.
2. Valorisation du vote avec les pieds :
Le concept du "vote avec les pieds" repose sur l’idée que les individus choisissent, non seulement par leur vote formel, mais aussi par leurs comportements et leurs actions, le type de société et de politiques publiques qu'ils privilégient. Ce phénomène peut être intégré dans le cadre du référendum en plusieurs manières :
Mouvement inter-régional ou international : Permettre aux citoyens de se déplacer vers des régions ou pays qui offrent des conditions de vie plus adaptées à leurs valeurs et à leurs aspirations. Si une région adopte des politiques publiques qui favorisent une meilleure liberté individuelle ou des modèles de vie communautaire qu'un autre, les individus peuvent choisir de vivre dans ces zones, ce qui influe indirectement sur les décisions prises au niveau gouvernemental.
Implication dans des choix économiques : Les citoyens qui préfèrent des conditions de vie axées sur des valeurs spécifiques (comme un revenu de base universel ou une économie circulaire) peuvent orienter leur consommation ou leur emploi en fonction de ces préférences, ce qui pousse indirectement les politiques publiques à répondre à ces demandes.
3. Encourager la diversité des modèles de capabilités :
Un des défis majeurs des référendums portant sur les capabilités est de garantir que la diversité des priorités, des cultures et des modes de vie soit respectée. Cela signifie que :
Ne pas uniformiser les solutions : Au lieu de centraliser toutes les décisions, il est essentiel de reconnaître la pluralité des besoins. Par exemple, une politique de santé publique pourrait être différente d'une région à l'autre selon les besoins locaux. Une région plus urbanisée pourrait prioriser l’accès à la santé mentale, tandis qu’une autre pourrait mettre l’accent sur les soins de proximité ou la prévention.
De l'autonomie locale : Si une région souhaite développer un modèle d'autonomie alimentaire, d'autres régions pourraient préférer des politiques axées sur l'accès au numérique ou à des services publics. Ce choix devrait être laissé aux citoyens de chaque territoire, plutôt que d’imposer une norme uniforme.
4. Création d’un cadre décentralisé et flexible :
Le référendum pourrait donc introduire des mécanismes pour une approche décentralisée des capabilités, permettant aux citoyens de :
Choisir leurs priorités locales, en fonction des besoins spécifiques de leur communauté, sans l’imposition de politiques nationales imposées de manière uniforme.
Promouvoir des expérimentations locales dans divers domaines, notamment dans les domaines du logement, de l'éducation, ou de la santé, où des communautés peuvent mettre en place des solutions adaptées à leur propre échelle. Ces expérimentations locales pourraient être partagées à l’échelle nationale si elles s'avèrent efficaces.
5. Un référendum pluriel et multi-niveau :
Pour intégrer pleinement les notions de subsidiarité ascendante et de vote avec les pieds, le référendum pourrait être conçu pour :
Permettre aux votants de choisir plusieurs niveaux d’action, en fonction de la capabilité en question. Par exemple, sur la question de l'éducation, les citoyens pourraient décider de la responsabilité partagée entre l’État et les collectivités locales, ou de leur préférence pour une gestion locale davantage autonome des écoles.
Encourager la diversité des réponses et des politiques en fonction des réalités locales et régionales. Par exemple, sur la question de l'environnement, certains pourraient vouloir une législation stricte au niveau national, tandis que d’autres pourraient préférer une approche localisée de la gestion des ressources naturelles.
Conclusion :
Un référendum sur les capabilités, orienté vers l’échelle où chaque citoyen souhaite voir les politiques appliquées, permettrait de respecter la diversité des contextes locaux et d'éviter l’imposition d’une uniformisation contraignante. En combinant la liberté locale de choix et la valeur du vote avec les pieds, cette approche décentralisée permettrait aux citoyens de s'engager activement dans la construction d’une société qui favorise les libertés réelles et la dignité humaine, tout en respectant les particularités culturelles, géographiques et sociales de chaque communauté.
Dans le contexte mentionné ci dessus le vote avec les pieds est primordiale, mais comment fixer un cadre pour que des contrat à pied d'égalité portant sur le projet de vie de l'intrant dans la structure accueillante
ChatGPT a dit :
ChatGPT
Dans le cadre que vous évoquez, où le vote avec les pieds joue un rôle central pour la liberté individuelle et l'autonomie de choix, fixer un cadre pour des contrats à pied d’égalité concernant le projet de vie de l'individu (ou "intrant") dans une structure accueillante (qu'il s'agisse d'une entreprise, d'une collectivité locale, d'une institution éducative ou d'une organisation sociale) exige une approche fondée sur la participation active, le respect mutuel et la flexibilité contractuelle. Voici les éléments clés pour établir un tel cadre :
1. Principes de base du contrat à pied d’égalité :
Un contrat à pied d'égalité doit être basé sur l’égalité de pouvoir entre l’individu (intrant) et la structure accueillante. Il s'agit de permettre à l’individu de négocier et de définir ses conditions de vie, de travail ou d’engagement au sein de la structure tout en respectant ses propres capabilités et aspirations.
Liberté d’entrée et de sortie : L’individu doit pouvoir choisir librement d’intégrer la structure et, si ses objectifs ne sont pas atteints, d’en sortir quand il le souhaite. Cette liberté de mouvement est l’expression du vote avec les pieds.
Négociation personnalisée : Chaque contrat doit permettre à l’individu de négocier ses conditions de participation et d’engagement, afin que celles-ci soient en phase avec son projet de vie personnel et ses objectifs. Le contrat ne doit pas être imposé unilatéralement, mais co-créé par l'individu et la structure.
2. Approche collaborative et adaptative pour définir le projet de vie :
Le projet de vie de chaque individu dans la structure doit être vu comme un processus évolutif, qui permet à l'individu de définir ses aspirations et ses objectifs en fonction de ses capabilités, de ses talents et de ses besoins. Pour cela, la structure accueillante doit créer un cadre qui favorise une collaboration continue avec chaque individu.
Évaluation des capabilités : La structure doit prendre en compte les capacités de l'individu (ses capacités actuelles et ses objectifs de développement) pour proposer un cadre qui soit respectueux de ses souhaits. Cela peut inclure des évaluations régulières pour mesurer comment l’individu progresse dans ses objectifs de vie.
Flexibilité et évolution : Le contrat initial doit être un contrat vivant, susceptible d’évoluer à mesure que l'individu change et que ses priorités se redéfinissent. Par exemple, si un individu souhaite changer de projet de vie, il doit pouvoir ajuster son contrat avec la structure sans être soumis à des obstacles bureaucratiques.
3. Définition claire des attentes et des responsabilités réciproques :
Le cadre contractuel doit être clair sur les attentes réciproques entre l'individu et la structure. Cela implique de définir les responsabilités de chaque partie en termes de soutien, de ressources et d’engagement envers le projet de vie de l’individu.
Ressources et soutien : La structure accueillante doit offrir des ressources, des outils et des opportunités pour aider l'individu à atteindre ses objectifs, que ce soit en matière de formation, de mentorat, ou d’accès à des réseaux professionnels. Ces ressources doivent être adaptées au projet de vie de l'individu.
Respect des besoins personnels : Chaque partie doit s'engager à respecter les besoins et aspirations de l'autre. L'individu peut avoir des besoins spécifiques qui doivent être reconnus et respectés par la structure.
4. Processus de décision inclusif et équitable :
Le contrat à pied d’égalité implique que l’individu ait une part égale dans la prise de décision. Cela signifie que la structure accueillante doit adopter un modèle de gouvernance qui permette à l'individu de participer activement à la gestion de son projet de vie.
Participation active à la gouvernance : Si la structure accueillante est une organisation participative, l'individu peut être impliqué dans des instances décisionnelles concernant des aspects de sa vie au sein de la structure. Par exemple, il pourrait participer à des assemblées ou des comités où ses besoins et aspirations seraient pris en compte.
Mécanismes de résolution des conflits : Un cadre de médiation ou de résolution des conflits doit être mis en place pour permettre à l’individu et à la structure de traiter les désaccords éventuels de manière équitable et respectueuse.
5. Valorisation du "vote avec les pieds" dans le cadre contractuel :
L'un des principes du vote avec les pieds est de garantir la liberté de mouvement de l'individu, et cette liberté doit être formalisée dans le contrat.
Droit de quitter la structure : L’individu doit pouvoir quitter la structure à tout moment s’il considère que son projet de vie ne progresse pas ou si ses besoins ne sont plus satisfaits. Ce droit de sortie doit être facilité par des conditions de départ claires, sans pénalités injustifiées.
Encouragement du feedback : Pour comprendre les raisons du départ d’un individu, la structure peut mettre en place un système de feedback pour recueillir des informations sur ce qui pourrait être amélioré. Cela permet à la structure de s’ajuster pour mieux répondre aux besoins des futurs membres tout en respectant leur autonomie.
6. La structure comme un espace de co-création :
La structure accueillante doit être perçue non seulement comme un lieu de passage ou de service, mais comme un espace de co-création du projet de vie de l’individu. Chaque contrat doit refléter une interaction dynamique et non une relation unilatérale.
Co-création des conditions de vie : L’individu doit être vu comme un acteur central dans la définition de son projet de vie. La structure ne doit pas simplement imposer des normes, mais collaborer activement avec l’individu pour définir des objectifs communs qui respectent les aspirations de ce dernier.
Évaluation participative et continue : Le contrat devrait permettre une évaluation continue des progrès réalisés, avec des ajustements réguliers sur la base des retours de l’individu et de la structure. Cela permet une coévolution entre l'individu et la structure.
Conclusion :
Un contrat à pied d'égalité, dans un cadre où le vote avec les pieds est valorisé, exige une approche profondément personnalisée, adaptative et respectueuse des besoins de l'individu. La structure accueillante devient alors un partenaire de co-création, soutenant activement l'individu dans la réalisation de son projet de vie, tout en lui offrant la liberté de se retirer si ce projet n'est pas respecté ou n’évolue pas dans la direction souhaitée.
Vous avez dit :
dans ce contexte pour favoriser la mobilité (vote avec les pied) fournir les ressources nécessaires facilitantes, La notion de propriéte doit être repensé (cf Proudhon)
ChatGPT a dit :
ChatGPT
Vous soulevez un point crucial : pour encourager la mobilité et le vote avec les pieds, il est nécessaire de repenser la notion de propriété de manière à favoriser l'accès aux ressources sans les rigidités traditionnelles du système capitaliste. Cette réflexion peut s’appuyer sur les idées de Pierre-Joseph Proudhon, qui a théorisé la propriété de manière critique dans son ouvrage Qu'est-ce que la propriété ? en 1840.
1. La notion de propriété chez Proudhon :
Proudhon introduit l’idée que "la propriété, c'est le vol", mais il précise également qu’il ne s'oppose pas à la possession d'usage ou à la propriété individuelle tant que celle-ci n’empêche pas la libre utilisation des ressources pour les autres. Il distingue la propriété privée (celle qui permet à un individu de monopoliser et de contrôler une ressource) de la possession d'usage, qui donne à un individu le droit de disposer d'un bien pour son usage personnel, sans pour autant revendiquer une domination ou une exploitation d’autrui.
Pour Proudhon, la propriété privée est un facteur de domination et d’inégalité, car elle permet à quelques-uns d’accumuler et de monopoliser des biens au détriment des autres, créant des rapports de pouvoir et d’exploitation. En revanche, la possession d’usage, qui se rapproche de la notion de "bien commun", devrait être permise tant qu'elle respecte les besoins des autres et que l’accès aux ressources reste ouvert.
2. La propriété et la mobilité dans le contexte du vote avec les pieds :
La mobilité, entendue comme la liberté de mouvement des individus dans la société (de quitter un lieu, une structure ou un travail pour aller vers un autre), doit pouvoir s’exprimer sans que la propriété des biens matériels ou immatériels ne crée des barrières d’accès. Cela signifie que la propriété ne doit pas devenir un obstacle à la liberté de choix et de déplacement des individus. Pour favoriser la mobilité, il serait nécessaire de réorganiser l’accès aux ressources et aux espaces, en repensant la propriété de plusieurs façons :
A. La propriété collective et l'accès aux ressources partagées :
Bien commun vs propriété privée : Plutôt que de permettre à un individu ou à une entreprise de monopoliser un espace ou une ressource, le modèle de bien commun permettrait à chacun d’y accéder sans exclusive. Par exemple, des espaces de co-living, des bureaux partagés ou des terres agricoles collectives où les individus peuvent y participer selon leurs besoins, mais sans accumuler de propriété exclusive.
Mobilité facilitée par l’accès à des ressources partagées : La possibilité de déplacer ses ressources ou son activité sans avoir à acheter ou à posséder un bien (qu'il s'agisse de logement, de transport, ou d'équipement professionnel) faciliterait énormément la mobilité. Par exemple, les voitures en libre-service, ou des logements temporaires (comme des habitats modulaires ou des espaces d'hébergement partagés) qui permettent aux gens de se déplacer et de s'établir facilement dans différentes régions ou structures sans devoir acquérir une propriété permanente.
B. Repensée de la propriété foncière et des logements :
Accès à la propriété collective : La mise en place de systèmes comme les coopératives de logement ou les propriétés collectives, où les biens sont détenus collectivement par les usagers, permettrait à chaque individu de bénéficier de logements ou d'espaces de vie sans qu'ils soient soumis à une logique d'accumulation privée. Cela garantirait des logements accessibles tout en offrant une mobilité accrue.
Propriété temporaire ou usage privilégié : Plutôt que de permettre à des acteurs privés de posséder éternellement des biens immobiliers, il serait plus équitable et efficient de permettre aux individus d’avoir un droit d’usage sur une propriété pour une durée déterminée (comme des baux longue durée ou des contrats d’usage). Cela rendrait possible la mobilité tout en offrant une certaine sécurité. Par exemple, dans une logique de location ou de bail à long terme, l’individu peut choisir de s’engager dans un projet de vie ou de travail tout en étant libre de se déplacer une fois que ses besoins changent.
C. Accès équitable aux ressources immatérielles :
- Accès à la connaissance et à l'information : Dans le cadre de la société de la connaissance, la propriété intellectuelle et les ressources immatérielles devraient également être repensées. Au lieu de permettre à des individus ou à des entreprises de détenir des droits exclusifs sur des connaissances ou des outils, il serait plus pertinent de promouvoir une mise à disposition ouverte de ces ressources pour que tous aient un accès équitable. Les licences ouvertes ou la mise en commun de savoirs permettent à chacun de faire évoluer son projet sans être limité par la possession exclusive de connaissances ou de technologies.
D. Liberté d’établissement et de création :
- Propriétés temporaires et projets collectifs : Des projets collectifs peuvent permettre à l’individu de s’établir ou de créer des initiatives entrepreneuriales sans avoir à investir dans une propriété individuelle ou permanente. Par exemple, dans des zones d’entrepreneuriat collaboratif ou des incubateurs d’entreprises collectifs, des espaces et des ressources partagés permettent de lancer des projets sans avoir à s'engager dans la propriété d'un local ou d’un équipement à long terme. Ce type de mobilité entrepreneuriale et de création est un moyen d’encourager la flexibilité et l'innovation tout en réduisant les coûts d'accès pour les individus.
3. Implication dans la réorganisation économique :
Repensée dans cette direction, la propriété ne se limiterait pas à un actif tangible, mais serait aussi un actif relationnel ou d’usage. Le rôle des structures publiques ou communautaires serait crucial pour organiser l'accès et l’utilisation des ressources de manière partagée et équitable. Cela correspond à une réorganisation économique basée sur les principes de la co-opération, du mutualisme, et de la solidarité, qui sont au cœur de la pensée de Proudhon.
- Économie de partage : La propriété serait plutôt centrée sur des ressources partagées. Par exemple, les logements et les moyens de production seraient gérés par des communes, des co-opératives, ou des réseaux décentralisés où les individus n’achètent pas des biens mais participent à leur gestion collective, permettant à la fois de satisfaire leurs besoins individuels et de favoriser la mobilité.
Conclusion :
Dans un cadre où le vote avec les pieds est valorisé, repenser la propriété à la manière de Proudhon offre une solution pour permettre aux individus de mieux accéder aux ressources et de se déplacer librement dans la société sans être contraints par des barrières économiques ou des monopoles de propriété privée. La mobilité ne devrait pas être limitée par des systèmes de propriété fermés, mais soutenue par des ressources partagées, des modèles de gestion collective, et des espaces d’échange ouverts, offrant à chacun une véritable liberté de choisir et de construire son projet de vie, tout en maintenant des relations égalitaires au sein des structures sociales.