Fredhesse À ton invite, j'interviens sur ce site pour la deuxième fois. Ton soucis d'œuvrer à l'intensification des relations humaines au sein du corps social, condition première d'une vie politique saine selon toi, est bien présent dans ton texte, mais emmailloté dans ton propos, tout entier contenu dans un mot, "subsidiarité", que tu défini concrètement toi-même comme le fait de "traiter les choses par les personnes qui sont le plus proches du problème". Je pensais nécessaire de marquer cet apport pour bien comprendre ce que tu a partagé en mode "langage parlé" sur un ton un brin désinvolte qui pourrait masquer la profondeur de ton argumentation aux yeux de certains.
Le cas Breton que tu soulèves est révélateur de ces aspects. Je suis comme toi très surpris par la timidité dont fait preuve DenisK.dans l'accueil qu'il a manifesté pour la pénétration de l'idée de fédéralisation en France, 71%! Soit près des 2/3 de la société française! C'est considérable. Quand on a un tant soit peu abordé ces aspects avec la population ces dernières années on se rend compte que l'idée, un impensable il y a encore 15 ans, a fait plus que percer. Il y a 15 ans encore, le bloc républicain était de béton armé. Depuis les Gilets jaunes il s'est fissuré et voilà que 5 ans plus tard avec ces 71% se montre une faille! A ce rythme on peut s'attendre dans la décennie à une montée en puissance de ces questions qui verront émerger des mouvements pour y répondre, en pour ou en contre. Mouvements de pensée qui porteront tôt ou tard des mobilisations à germer voire entrer en action. Lesquels ? C'est toute la question à laquelle se rattache le cas Breton précité. Daidaigner un article de la presse locale au profit d'un grand journal parisien peut paraître étonnant en effet sur ce site. On aurait tort d'ignorer ou minimiser cette information car elle participe de cette percée, dans une des régions en tête des revendications régionales en France de surcroît. Arguer sur l'objectivité du propos me paraît secondaire. Il faut noter la percée ! Les médias font lance dans ce monde de bruit. Ils ne reflètent pas la réalité mais les intérêts et vues de puissantes corporations et intérêts. Timidité du geste, 2 articles c'est peu, mais force de la proposition et du mot choisi pour lancer l'idée, FÉDÉRATION. Il serait intéressant de faire une étude sémantique comparée des deux articles pour voir comment le monde économique (Le Figaro) et le monde régional entendent appréhender la chose. Bref, je m'égare un peu. Je suis venu ici par amitié pour toi cher Frédéric, j'ai quelque peu déserté ces questions qui relèvent du champs social. Je ne suis plus sûr d'être à même de les aborder publiquement, je repars. Salutti tutti